[vc_row][vc_column][vc_tabs container_bg_color= »#ffffff »][vc_tab title= »Risques » tab_id= »1510097718-1-47″][vc_column_text disable_pattern= »false »]
Faux Vrai
Pour mener un tel projet à bien, il est nécessaire de réaliser une étude d’impact complète. Tous les risques et problèmes ont été listés. A chaque point correspond une solution ou une mesure de précaution. Une étude d’impact uniquement théorique, comme à Bâle et à St-Gall. Rien de concret et c’est bien pour cela qu’ils ont besoin de projets pilotes, pour tenter de comprendre la mécanique du sous-sol, car quoi qu’ils en disent, ils n’ont aucune idée de ce qu’ils vont trouver dans les profondeurs terrestres, ni les réactions que vont engendrer leurs différents tests. Tout est contenu en ce sens dans le plan spécial, qui peut-être résumé ainsi: on essaye, on verra bien.
Si on en était resté aux pages des risques concernant la Transjurane, on ne traverserait pas le Jura sur une route nationale. Il faut dépasser les risques et prendre des mesures de précaution. Ou l’art de comparer l’incomparable. Des milliers de kilomètres d’autoroute sont réalisés en Suisse avec une technologie éprouvée depuis des décennies, à contrario des forages exécutés à l’aide de la technique dite du fracking (fracturation hydraulique). On parle ici d’une tentative d’expérimentation à 5 kms de profondeur et à l’aveugle dont personne ne veut en Suisse ou ailleurs. Cette technique a été testée à Bâle et St-Gall et ensuite abandonnée en raison de séismes importants.
Le plus grand risque pour les générations futures, c’est que nous n’entreprenions rien pour remplacer le nucléaire et les énergies fossiles. L’énergie géothermique petrothermale à échelle industrielle n’existe pas malgré de nombreuses tentatives à travers le monde. Seuls quelques rares endroits sur le globe sont propices à la géothermie pour la production d’électricité, ils se situent uniquement dans des régions volcaniques (Islande, Lardarello en Italie, Costa Rica, fossé rhénan, etc) et on y pratique la géothermie hydrothermale et non petrothermale, sans fracturation hydraulique ! D’autres technologies existent pour sortir du nucléaire et remplacer le maigre 6 % estimé dans la part cantonale d’électricité. Avec la gétohermie petrothermale, les risques ne sont pas maitrisés et sont bien trop importants pour l’environnement et la population.
Le plan spécial décrit des dizaines de points de surveillance auxquels des réponses ont été données. Le plan spécial démontre le sérieux du projet. Le plan spécial révèle surtout de nombreux points d’interrogations, notamment qu’il s’agit d’un projet purement expérimental avec de nombreux risques, sans aucune garantie de résultat. La fiche 5.01.7 du plan spécial précise en outre ceci: «…le patrimoine bâti du canton du Jura est idéal pour des projets pilotes (ndlr: expérimentaux) de géothermie profonde comparé aux grands centres urbains…» Les jurassiens apprécieront tant de sollicitude de la part des promoteurs et de notre Gouvernement !
Le projet de Haute-Sorne est un projet respectueux qui a passé toutes les étapes de surveillance, validation et autorisations, que ce soit au sein de l’administration ou de la justice. Respectueux ? Quelles étapes de surveillance, basées sur quels critères si ce n’est que théoriques puisque qu’il s’agit d’un projet expérimental, encore jamais testé dans le monde pour de la géothermie profonde ? N’oublions pas que le Gouvernement jurassien et l’administration cantonale avaient validé le dépôt de déchets hautement toxiques dans le site des Fours à Chaux de St-Ursanne prétextant déjà à l’époque que tout était sous contrôle et que les opposants étaient des ignares !!!
La mode en politique consiste à faire peur aux citoyennes et citoyens. La peur est mauvaise conseillère. Il ne faut pas avoir peur. Nous sommes un groupe apolitique et à but non lucratif. Nous sommes tout simplement des citoyens et citoyennes qui s’interrogent et s’informent sur des expérimentations dangereuses. Quoi de plus normal ? Partant de ce fonctionnement il est bien évident qu’il est toujours dérangeant de bousculer les bien-pensants dans leurs certitudes de Herr Doktor et géologues.
Faisons une comparaison avec le Valais ; en cas de rupture de la Grande Dixence, il y aurait 20 mètres d’eau à Sion. Et on nous fait peur avec quelques fissures peu probables à Glovelier. Soyons au moins aussi courageux que les Valaisans et assumons notre part dans l’approvisionnement électrique national ! Encore une comparaison aberrante, avec une reflexion stupide. Les promoteurs ou soutiens sont donc médiums en parlant de «fissures peu probables à Glovelier» ? Rappelons simplement que partout où des expérimentations (plus petites) de ce genre ont eu lieu, ils ont connu des dégâts plus importants que «quelques fissures peu probables». Comme de plus le projet expérimental de Haute-Sorne sera 3o x plus grand que tout ce qui a été fait jusqu’ici,… les promoteurs confirment ainsi et uniquement leurs dons en matière de prophétie ……
Le projet de Haute-Sorne est lancé dans une zone infiniment moins sismique que Bâle. Les méthodes utilisées seront largement moins invasives et les critères pour l’arrêt des travaux bien plus contraignants. Les leçons de Bâle ont été retenues. Ah bon ?! C’est l’inverse que démontre le service sismique suisse au travers de l’étude «magnitude 2 et plus» de 1972 à 2011. Proportionnellement à la grandeur du canton, nous n’avons rien à envier en la matière à d’autres régions sismiques. Les leçons de Bâle ont été retenues ? … A n’en pas douter et de toute évidence principalement du côté de St-Gall ou les promoteurs tenaient exactement le même discours. De plus si, comme le prétendent les promoteurs, la zone retenue est infiniment moins sismique, ils oublient comme par hasard de signaler qu’elle est fortement polluée aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) selon plan spécial sur une surface de 10 hectares à 4 m de profondeur !!!
Les forages menés à Bâle n’ont provoqué aucun dégât dans les entreprises, ni dans la haute-technologie ni dans la pharmaceutique. Il n’y a eu aucun blessé et pas non plus de dégâts à l’environnement. Environ 10 millions de francs de dégâts à Bâle, une bagatelle !!! quand on sait de plus que bon nombre de propriétaires ont jeté l’éponge car il fallait prouver que les dégâts étaient dus au projet. Milieu de l’année 2017, soit 11 ans après le forage, trop de pression dans le forage bâlois d’où nécessité de réouvrir le puits pour tenter de comprendre ce qui se passe sous terre. Surprise on apprend que la Société Geo-Power Basel AG n’existe plus et que ce sont les bâlois qui paieront les pots cassés, via IWB (les Services Industriels du canton).
Nulle part dans le monde, la géothermie profonde n’a causé de dommages conséquents à l’environnement ou n’a blessé des gens. Ni à Bâle, ni à Zurich, ni à St-Gall. Les dommages légers causés par le projet de Bâle ont tous été payés par les promoteurs et les assurances. Encore un mensonge éhonté, Landau, Stauffen, Bâle, St-Gall, Bassin de Cooper (Australie), etc, etc. Les médias Bâlois, St-Gallois et Suisses sont donc tous de fieffés menteurs lorsqu’ils parlent de 12 millions de dégâts à Bâle (2006) et d’une perte de 55 millions pour le canton de St-Gall (LQJ 15.5.2014) !!!
Effectuer des sondages n’est pas extraordinaire avec des milliers d’exemple dans le monde. A Haute-Sorne, un test de stimulation sera mené, un groupe d’experts neutres réévaluera le risque en permanence. Effectuer des forages à 5km de profondeur est extraordinaire, exclusif même ! Pour rappel c’est un projet mondial d’expérimentation de géothermie profonde petrothermale ! La plupart des « milliers d’exemples» que citent les promoteurs concernent des forages à environs 200 m de profondeurs pour les sondes géothermiques pour les maisons. Rien à voir donc avec la technologie utilisée sur le site de Haute-Sorne à 5km de profondeur, qui plus est dans un sous-sol compliqué, jamais étudié et karstique. Il s’agira bien d’un test de fracturation hydraulique et non de stimulation. Les promoteurs jouent habilement sur les mots pour éviter de faire peur. Voir également notre dossier « les preuves ».
Le Gouvernement a pris l’engagement de stopper le projet si les multiples conditions du permis n’étaient pas respectées. Lorsque les problèmes surviendront, il sera déjà trop tard (voir Bâle, par exemple). De plus dans 10, 20 ou 30 ans, si des problèmes devaient survenir à cause de ces forages…on fait quoi ? Qui payent ? Veut-on vivre dans le Jura avec l’angoisse constante du séisme à chaque instant, de la pollution de l’eau, de l’air, et cette épée de Damoclès sur la tête ?
Jamais un projet de production d’énergie n’a été aussi bien assuré. Un protocole de surveillance sera établi dans toute la région concernée et si contre toute probabilité des dommages devaient être constatés, ils seront remboursés. Toujours le même discours que les promoteurs ressortent; après Bâle et St-Gall, mots pour mots, les mêmes paroles et promesses sont prononcées pour tenter de rassurer la population !
Le promoteur a traité la question des risques avec le plus grand sérieux. Il est au bénéfice d’une assurance RC couvrant les éventuels dommages que le projet pourrait causer pour un montant de 100 millions de francs. Cette assurance va même au-delà des exigences du canton pour l’octroi du permis. Le plus grand sérieux ? Contrôlez votre police d’assurance RC véhicule, vous êtes aussi assuré pour 100 millions de francs ! Uniquement pour les dizaines d’entreprises bordant les alentours du projet, 100 millions ne suffiraient de loin pas à rembourser les dégâts machines et immobiliers en cas de séisme sans parler de l’arrêt partiel ou total des exploitations.
Lors du tremblement du 1er juillet à Château-d’Oex, on a mesuré une secousse de 4,3 et enregistré aucun dégât. A Haute-Sorne, les travaux seront arrêtés si les multiples senseurs mesurent une sismicité de 2 déjà. Le danger est donc extrêmement faible. . Comparaison n’est pas raison. Pour preuve, en Italie, en août 2017, un séisme sur l’île d’Ischia, au large de Naples, de magnitude de 4 à provoqué la mort de plusieurs personnes, des destructions et dizaines de blessés. Le système de feu rouge de Géo Energie Suisse ne fonctionnent pas dans de nombreux cas (voir document les preuves), à Bâle et St-Gall, ils avaient aussi ce système rassurant .. mais seulement sur le papier. La réalité fût tout autre. On ne peut prévoir ni l’intensité, ni l’emplacement d’un séisme (document de l’administration fédérale). Il faut arrêter de tenter de faire croire n’importe quoi à n’importe qui !
[/vc_column_text][/vc_tab][vc_tab title= »Légitimité » tab_id= »1510097718-2-69″][vc_column_text disable_pattern= »false »]
Faux Vrai
Le plan spécial extrêmement fouillé a été approuvé par le Gouvernement jurassien. Le Tribunal cantonal n’a rien soulevé contre lui et a rejeté tous les arguments des recourants. Le plan spécial n’est basé que sur des théories, puisque ce projet mondial est purement expérimental, les promoteurs ne s’en cachent plus. Le Gouvernement jurassien (mais peut-on le lui reprocher?) n’a visiblement pas lu les centaines de pages qu’il comporte. Le Parlement jurassien a accepté le plan spécial sur le principe seulement tant en ce qui concerne l’emplacement des zones réservées sur le territoire jurassien que pour le choix des énergies à promouvoir sur notre sol. Les techniques utilisées n’ont jamais fait l’objet de débats.
Pour mener un tel projet à bien, il est nécessaire de réaliser une étude d’impact complète. Tous les risques et problèmes ont été listés. A chaque point correspond une solution ou une mesure de précaution. Une étude d’impact uniquement théorique, comme à Bâle et à St-Gall. Rien de concret et c’est bien pour cela qu’ils ont besoin de projets pilotes, pour tenter de comprendre la mécanique du sous-sol, car quoi qu’ils en disent, ils n’ont aucune idée de ce qu’ils vont trouver dans les profondeurs terrestres, ni les réactions que vont engendrer leurs différents tests. Tout est contenu en ce sens dans le plan spécial, qui peut-être résumé ainsi: on essaye, on verra bien.
Le Gouvernement, le Parlement, la commission cantonale de l’Energie, le Conseil communal de Haute-Sorne, le Conseil général, les associations environnementales : tout le monde est favorable au projet et ne cède pas à la panique distillée par les opposants. A l’heure actuelle, plusieurs parlementaires ne sont plus du même avis depuis que nous leur avons présenté notre dossier comprenant des arguments pertinents contre ce projet. Même les deux candidats actuels à la Mairie de Haute-Sorne (03.10.2017, RFJ) reconnaissent un manque d’information et de transparence pour l’un et l’autre admet lui que le dossier lui a été transmis tout préparé par le Canton. Il n’y a eu qu’un son de cloche, celui des promoteurs où tout est beau, tout est rose. Sauf que la réalité est tout autre, personne ne veut de ce projet expérimental, ni en Suisse, ni ailleurs à l’étranger et ce n’est pas pour rien, c’est ce que démontrent les opposants, preuves à l’appui !
L’électricité fonctionne comme une rivière. Elle part d’une source puis s’écoule toujours plus loin. Elle est d’abord disponible dans la région de production, donc en Haute-Sorne si le projet se réalise. Le but premier de ce projet est de prouver la faisabilité d’une technologie jamais expérimentée dans le monde et ensuite, si cela marche, de l’exporter commercialement. La promesse initiale d’alimenter environ 6000 personnes en électricité n’est bizarrement plus d’actualité, pas plus que celle de développer un réseau de chauffage en Haute-Sorne.
La population a été informée par la publication de plusieurs bulletins, des séances publiques, les sites internet de la commune de Haute-Sorne et de Geo-Energie Suisse ainsi qu’à chaque étape officielle du projet. Si informer au travers de bulletins distribués dans les boîtes aux lettres et de séances publiques pour lesquelles les questions devaient être posées préalablement par écrit et qui n’ont jamais été sanctionnées par un vote est démocratique, … méfiez-vous bonnes gens vous pourriez être amenés à avaler d’autres couleuvres !!!
La fiche cantonale concernant la géothermie a été adoptée par le Gouvernement en 2012 puis par le Parlement en 2013 en parfaite connaissance de cause puisque le projet public avait déjà été publié. Faux. Le Parlement jurassien s’est prononcé sur le principe seulement. Un plan spécial avec des centaines de pages aux termes techniques très pointus a été mené au pas de charge par M. l’ancien Ministre Ph. Receveur. A cette époque, ce dernier faisait aussi référence à « l’acceptabilité populaire  » indispensable pour engager le projet dans le Jura. Promesses, belles promesses… vite oubliées !!!
Le projet de Haute-Sorne trouve sa légitimité dans le plan directeur et la stratégie cantonale en matière d’énergie. La nouvelle stratégie fédérale adoptée par le peuple en 2017 appuie encore sa légitimité. Plan directeur et stratégie cantonale en matière d’énergie sont des objectifs. Chacun sait maintenant déjà que les 6 % de la part prévue pour l’énergie géothermique profonde dans le plan stratégique jurassien ne seront jamais atteints. Il en va de même au niveau fédéral puisque qu’à ce jour aucun projet n’est accepté ailleurs en Suisse.
La région de Haute-Sorne est particulièrement indiquée pour le projet de géothermie profonde. Cela est aussi reconnu par la Confédération.   Faux ! Preuves à l’appui le document de la Confédération «fracturation hydraulique en Suisse, rapport de base du groupe de travail inter-départemental concernant le postulat Trede (PDF 03.03.2017) ici le lien:https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/eaux/ dossiers/fracturation-hydraulique.html qui explique bien qu’il n’y a aucun potentiel pour la géothermie profonde (page 50, schéma) dans le Jura mais pour le gaz de couche (Tight gas) oui (page 49). La région de Haute-Sorne n’est pas indiquée pour de telles expérimentations, tout comme l’ensemble du Jura puisque, notamment, nous avons l’une des régions les plus karstique de Suisse, une situation tectonique délicate et une région à dépôts du permo-carbonifère impropre à l’agrandissement des fissures. Voir le document « les preuves » sur notre site Internet. Tous nos chiffres et explications sont tirés des documents de Géo Energie Suisse, du plan spécial cantonal, d’experts véritablement neutres sur le projet et de faits concrets à travers le monde pour ce genre d’expérimentations. Le canton du Jura à été choisi en rapport avec son faible patrimoine bâti en comparaison avec les grands centre urbains !!! (fiche 5.07.1 du plan directeur) mais aussi et surtout parce que personne d’autres ailleurs ne veut de ces expérimentations dangereuses.
Le projet a pour vocation de produire de l’électricité pour 6000 ménages et de vérifier ainsi l’efficacité de la géothermie profonde pour la production d’électricité. L’initiative veut interdire le projet de Haute-Sorne en empêchant à l’avenir tous sondages de moyenne et grande profondeur dans le Jura. Elle est excessive et a des conséquences incalculables. Le projet sert surtout à vérifier la faisabilité expérimentale de la géothermie pétrothermale profonde et d’en mesurer les effets dans le sous-sol jurassien. Des quantités phénoménales de chaleur excédentaire devront être refroidies faute de pouvoir exploiter de façon rentable un réseau de chauffage dans la région. Le Jura l’a déjà démontré, il a beaucoup d’autres atouts (Biomase, Thermoréseau,photovoltaïque, centrales au fil de l’eau , etc), bien moins coûteux et plus productifs en énergie électrique.
Il n’y a pas deux projets de géothermie identiques. Le projet de Haute-Sorne est un projet pilote entouré de mesures de précaution et de protection uniques dans le monde. Son succès en ferait un exemple retentissant dans le monde. A la petite différence près que le projet pilote est 30x plus grand que tout ce qui s’est fait dans le monde pour des expérimentations de géothermie profonde, avec une technique jamais testée et dans un sous-sol dont on ne sait quasiment rien. Une fois encore on tente de faire rêver les jurassiens avec des mirages du style «son succès en ferait un exemple retentissant dans le monde». On voit ce qu’il advient du projet de Soultz-sous-Forêts souvent cités par les promoteurs…, projet tellement retentissant qu’il en est encore et toujours au stade expérimental depuis .. 1987 !!! et qui pour l’heure ne produit qu’une infime quantité d’électricité, mais rapporte beaucoup d’argent à certains. De plus le projet de Soultz est à moitié petrothermal et bien différent de ce qui est prévu dans le Jura.
[/vc_column_text][/vc_tab][vc_tab title= »Economie » tab_id= »1510813300579-5-5″][vc_column_text disable_pattern= »false »]
Faux Vrai
Neuf entreprises de la région travaillant dans la mécanique de précision ont reçu la visite des promoteurs début 2014. Elles ont pu s’exprimer durant la phase de consultation fin 2014 et lors de l’enquête publique. A l’époque les entreprises n’ont pas reçu de précisions sur le projet, notamment s’agissant des risques. La visite fût courte, sans détails et une belle image d’Epinal peinte par les promoteurs, comme d’habitude.
Les entreprises de la région ont été informées (une seconde fois après 2014) lors d’une séance spéciale à Bassecourt au printemps 2017. Après avoir entendu les élus politiques et les responsables du projet, elles ont pu mesurer le sérieux du dossier et corriger les aprioris alimentés par les opposants. Sur une soixantaine d’invitations en Haute-Sorne (alors que toutes les parties du canton sont concernées, sachant que les séismes n’ont pas de frontières, à Bâle, les dégâts ont été recensés sur plusieurs dizaines de kilomètres), une petite dizaine d’entreprises seulement ont fait acte de présence, pour assister à une séance « pommade » parlant exclusivement des problèmes liés à la sismicité, les promoteurs ne souhaitant pas débattre avec les opposants. Ils n’ont pas voulu répondre aux autres questions que celles d’ordre sismique, prétextant qu’ils (les promoteurs) n’étaient pas là pour parler des autres problèmes du projet. Comportement étonnant pour des personnes qui se disent transparents.
L’association pour l’énergie du canton du Jura et du Jura bernois, qui groupe une cinquantaine d’entreprises, est favorable au projet. A l’heure actuelle, plusieurs parlementaires ne sont plus du même avis depuis que nous leur avons présenté notre dossier comprenant des arguments pertinents contre ce projet. A nouveau et comme à chaque fois, les opposants n’ont jamais pu présenter leurs arguments et preuves. Uniquement la belle image des promoteurs où tout est beau, tout est rose. Difficile dès lors de se faire un avis digne de ce nom
[/vc_column_text][/vc_tab][vc_tab title= »Environnement » tab_id= »1510812660053-3-5″][vc_column_text disable_pattern= »false »]
Faux Vrai
Pour remplacer le nucléaire, les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien ne suffiront pas car elles ne sont pas produites en permanence. Il faut aussi de l’énergie dite «en ruban». L’énergie à échelle industrielle dite en ruban, via la géothermie profonde petrothermale n’existe pas à l’heure actuelle dans le monde, c’est un fait avéré, ce n’est que de la théorie ! Il y a d’autres solutions, qui fonctionnent très bien, qui ont fait leurs preuves et qui sont sans danger pour la population, ni l’environnement (biomasse, thermoréseaux, photovoltaïque, etc.)..
Nous avons un sol et nous avons besoin d’énergie. Notre sol peut devenir notre énergie. La géothermie, c’est notre affaire, dans l’intérêt de tous. C’est le discours rêveur et utopique des promoteurs. Le rêve est vendeur ! N’oubliez pas que si cela était autant fabuleux et sans danger tout le monde se battrait pour l’avoir en Suisse ou ailleurs dans le monde. C’est pourtant bien le contraire qui se produit : personne n’en veut, hormis le Gouvernement jurassien naturellement !
Une fois le forage terminé, la consommation d’eau sera très faible car elle sera utilisée en circuit, froide à la descente et chaude à la montée. Mais pendant les travaux aussi les débits minimaux seront toujours respectés et contrôlés. Une bagatelle quoi ….. 400 millions de litres d’eau uniquement pour la fracturation hydraulique (plan spécial) + des centaines de millions de litres d’eau en amont pour les années de forages et aussi le remplissage du réservoir artificiel ! Si le Tabeillon ne suffit pas (un ruisseaux quasi asséché depuis plusieurs années), il faudra comme le plan spécial l’indique, aller prendre l’eau du réservoir communal. Comment croire encore ou faire confiance à des promoteurs qui s’amusent à tronquer sans cesse les chiffres au fur et à mesure que les opposants soulèvent les problèmes ?
Les normes pour puiser l’eau dans les rivières ou utiliser l’eau potable sont extrêmement sévères. Elles seront étroitement surveillées dans le cadre du projet de Haute-Sorne. En aucun cas les besoins du projet ne pourraient passer avant ceux de la population. Tout le monde sait que l’eau va devenir de plus en plus rare ces prochaines années. Nous le constatons chaque jour d’avantage au travers des restrictions d’eau. Sachant, selon les informations fournies par les promoteurs, qu’un forage coûte Frs. 100’000.- par jour d’exploitation, comment voulez-vous stopper le processus alors qu’il faut progresser non-stop dans le sous-sol pour que la tige de forage ne se bloque pas et tout recommencer ensuite et à chaque fois ?
Les milliers de forages effectués dans le monde démontrent tous les jours leur efficacité, leur étanchéité et leur sûreté. Des contrôles réguliers seront effectués. Faux, Soyons un peu sérieux svpl, il ne faut pas confondre et mélanger les sondes géothermiques à environ 200m de profondeur et la géothermie petrothermale à 5km de profondeur. L’efficacité des forages profonds à certainement été démontrée sur sol suisse … à Bâle, Zurich et St-Gall ?
Il n’est pas question de faire du fracking à Haute-Sorne comme cela se pratique en Amérique du Nord. Le projet prévoit des stimulations de la roche avec de l’eau et par petites étapes contrôlées. Il n’y a pas 50 sortes de fracturations hydrauliques pétrothermales et les promoteurs le savent très bien. A les écouter ils parleront bientôt de « caresses hydrauliques  » et non plus de fracturation hydraulique (fracking) comme il convient d’appeler le procédé qui sera utilisé
Il n’existe pas de « poches de Radon » dans le sous-sol que le forage pourrait libérer. Comment expliquer dès lors que selon l’Office fédéral de l’Environnement, le canton du Jura est avec les Alpes, une zone à concentration élevé de radon en Suisse ?
La législation fédérale impose un tri intensif de tous les déchets de chantier. Le projet de Haute-Sorne n’y échappera pas. Tous les déchets seront analysés avant de quitter le site.   Ils stagneront simplement à l’air libre dans des bassins de rétention sur site. C’est par ailleurs la société qui fait le forage qui va mandater et aussi payer !!! un bureau d’ingénieurs pour vérifier que tout est fait dans les règles sur le plan environnemental.
Des conditions draconiennes ont été imposées au projet en cas d’abandon des travaux. Les lieux devront être remis à l’état original et pour cela l’entrepreneur devra alimenter un fond de garantie. Souhaitons que contrairement à l’exemple bâlois, la société exploitante soit encore en activité le moment venu. A 5km de profondeur, les 10 kilomètres (au minimum) de tuyauterie, avec un joint tous les 12m seront-ils retirés du sous-sol ? Sur le site de Bâle, 11 ans après l’arrêt des travaux il faut réouvrir le trou pour tenter d’éviter un séisme majeur. Le service sismique suisse promet déjà quant à lui des dizaines d’années sous risques à cause de ce projet.
[/vc_column_text][/vc_tab][vc_tab title= »Finances » tab_id= »1510812439362-6-6″][vc_column_text disable_pattern= »false »]
Faux Vrai
Les retombées pour la commune sont fixées à 100’000 francs au départ, puis 50 à 80’000 francs par année en fonction de la production, sans compter le fisc, les retombées indirectes par emplois et entreprises. Des travaux seront confiés aux entreprises et artisans de la région (chemins, fondations, conduites, surveillance,électricité, etc). Un montant dérisoire de Francs 100’000 pour vouloir faire subir à toute une région, tout un canton, des expérimentations dangereuses, avec des risques incalculables, incommensurables et irréversibles pour la population, l’environnement ou encore notre industrie ? Faut-il rire ou pleurer des 5 à 7 emplois prévus sur ce chantier?
Ni le canton ni les communes n’investissent le moindre centime dans le projet. Pour le consommateur, le prix du KWh reste le même, quelle que soit la manière de produire l’énergie. Dès lors comment comprendre la fiche «Conception cantonale d’énergie et plan mesure 2015-2021, fiche 11, exploitation de la géothermie profonde, disponible sur le site www.edj.ch où il est clairement écrit que le «coût pour le canton», page 92, Incidences économiques: 1 millions de francs jusqu’en 2035 ? Le fond RPC, payé par vous toutes et tous (chers) consommateurs, sur chaque facture d’électricité réseau sert notamment à couvrir les frais liés aux échecs de ce genre d’expérimentations.
[/vc_column_text][/vc_tab][vc_tab title= »On nous cache des choses » tab_id= »1510813196809-4-6″][vc_column_text disable_pattern= »false »]
Faux Vrai
La géothermie profonde de Haute-Sorne appartient à la catégorie des projets-pilote. Impossible de dire aujourd’hui si d’autres projets suivront. En cas de réussite, il servira évidemment d’exemple et de nombreux cantons et communes voudront s’en inspirer mais il n’existe aujourd’hui aucun projet concret autorisé ni planifié dans le canton du Jura autre que celui de Haute-Sorne. Pourtant dans le plan spécial il est clairement indiqué Delémont, Haute-Sorne et Porrentruy en priorité. Dans le rapport Weinmann sur la stratégie énergétique 2035 du canton du Jura également. Est-ce que la aussi, tout à subitement changé ??? La stratégie énergétique jurassienne 2035 n’est-elle donc plus valable? Elaborer un projet théorique qui espère produire que 3 MW, pour une petite vingtaine d’années de vie seulement (refroidissement des roches) à un prix estimé impayable pour le citoyen lambda (40cts/Kwh), ne trouve dès lors plus de signification autre qu’une pure expérimentation dans le seul canton qui a accepté ce risque.
[/vc_column_text][/vc_tab][/vc_tabs][/vc_column][/vc_row]