Le combat continue !

Les dégâts n’auront pas de frontières communales, ni cantonales.

A Pohang, en Corée du Sud, la superficie de la ville est de 1’100 km2, alors que pour le canton duJura, la superficie est de 830 km2. Le projet jurassien est 30x plus grand que celui de Pohang. La ville coréenne a été ravagée par un séisme de 5,4 et plusieurs fortes répliques. Plus de 1000 sans-abris, de nombreux blessés et des centaines de millions de dollars de dégâts selon plusieurs médias.

Ce désastre a été provoqué par une expérimentation de géothermie profonde similaire au projet de Haute-Sorne. Le promoteur de l’expérience scientifique prévue dans le Jura, Geo Energie Suisse SA, avec le Service Sismologique Suisse, ont participé au projet coréen via le projet Destress-H2020. 

Plus récemment, à Vendenheim en Alsace, le projet de géothermie profonde (sans fracking ou fracturation hydraulique) a connu des centaines de séismes de 2019 à 2021 (même de nombreux mois après l’arrêt du projet, avec notamment un supérieur à 4 sur l’échelle de Richter). Des milliers d’habitants d’Alsace et d’Allemagne ont vu leurs maisons endommagées. Près de 4000 dossiers de demandes d’indemnisations ont été déposés mi-2021. A ce jour et selon nos informations, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore de nouvelles.

Bâle, St-Gall, Moll (Belgique), Landau (Allemagne), Pohang (Corée du Sud), Cornwall (Angleterre), Vendenheim (France), tous ces projets de géothermie grande profondeur se sont soldés par des échecs désastreux. Les 3 projets prévus dans le Jura, selon le plan spécial: Haute-Sorne, Delémont et Porrentruy, sont 30x plus grands que celui de Bâle et Pohang par exemple, mais toujours avec la même technique non maîtrisée et le recours à la fracturation hydraulique. Un procédé interdit dans de nombreux pays ainsi que dans plusieurs cantons de Suisse.

De nouvelles garanties qui n’en sont pas !

Les nouvelles garanties apportées par le Gouvernement ne sont que du vent. Il ne s’agit que d’un emballage différent, mais le produit reste le même que celui que ce même Gouvernement voulait abandonner avant son volte-face inexplicable début 2022. Il faut le répéter sans cesse: ce projet est toujours non maîtrisé, avec une technique défaillante, pratiquée à l’aveugle et à distance, dans un sous-sol dont on ne connaît rien et dont on ne pourra rien connaître qui puisse garantir une sécurité totale pour la population, il comporte des risques incalculables et incommensurables. A court, moyen et long terme. Personne ne peut nier cet état de fait. 

Sur des documents de l’ETH Zürich en notre possession, il est même indiqué que le projet jurassien est de catégorie 3, soit qu’il n’apporte rien à la population et que des dommages ne peuvent être évités ou prédits. Il indique aussi que l’évaluation du risque diverge entre inoffensif et dangereux selon quel expert on mandate !!!

Dans un autre document, de l’OPAM (Ordonnance fédérale sur la protection contre les accidents majeurs), il est décrit clairement que l’évaluation du risque d’accidents majeurs ne peut pas être évaluée dans ce projet ! 

Or un projet est accepté seulement si le risque OPAM est quantifié de degré modéré. 

Une commission de suivi alibi financé par le promoteur lui-même !

Il est vraiment important de comprendre que l’association Citoyens Responsables Jura (CRJ) n’a pas souhaité rejoindre le groupe d’accompagnement du projet (CSI) pour des raisons évidentes: il s’agit d’une commission alibi, composée à 90% de personnes extrêmement favorables au projet et subventionné par les promoteurs eux-mêmes. 

Dans ce groupe, il n’y a aucun pouvoir de décision, juste l’illusion qu’il pourrait protéger la population pour tenter de calmer les esprits. Il n’en sera rien. De plus, il semble logique que CRJ ne rejoigne pas un groupe qui fait la promotion et défend un projet que CRJ lui-même combat depuis de nombreuses années.

Citoyens Responsable Jura, la seule association qui agit et dénonce les failles du dossier…

Il ne faut pas oublier que le seul groupe qui a révélé, preuves à l’appui, les nombreuses failles de ce projet est CRJ, personne d’autre, pas même le département cantonal de l’Environnement. 

Pour rappel, en novembre 2017, il y eu la validation de notre initiative (qui aurait permis un débat et un vote, mais les promoteurs ne le souhaitaient pas) munie de 4200 signatures récoltées en 7 mois. Il en fallait 2000 en une année. Les promoteurs ont tout fait pour que cette initiative ne soit pas acceptée, selon leurs attitudes, les Jurassiens ne doivent pas voter ou se prononcer sur ce projet ! 

On connaît la suite, malgré la validité de l’initiative par le Parlement ainsi que le Gouvernement, elle fut, pour des raisons discutables, reconnue irrecevable. Nous n’avions pas les moyens financiers de partir en procédure et avons dû nous résigner à cette fâcheuse décision.

…. preuves  à l’appui !

En 8 ans de combat, nous n’avons jamais été inquiétés sur ce que nous avançons publiquement, pour la simple et bonne raison que nos informations proviennent uniquement du plan spécial, de différents documents de la Confédération (notamment), de spécialistes ainsi que de faits divers à travers le monde pour ce genre d’expérimentations. Rien d’autre !

Jamais les faits que nous publions sortent de notre imagination, comme a encore tenté de le faire croire, récemment, Patrice Eschmann, le chef du département de l’Environnement, sur les réseaux sociaux. Il y a écrit que les opposants inventaient des risques et qu’il était très fier de participer à ce projet, alors qu’il sait pertinemment qu’il y a de nombreux risques que nous lui avons soumis par plusieurs canaux et c’est bien pour cela que le Gouvernement souhaitait abandonner cette dangereuse expérimentation. Nous y reviendrons. 

En 2023, Patrice Eschmann travaillera à Berne en tant que responsable de section à l’Office fédéral de l’environnement, nous lui souhaitons plein succès et comprenons mieux certaines de ses déclarations.

Un site Internet pas totalement à jour, mais déjà très bien référencé et instructif  !

Pour rappel, sur le site www.CRJsuisse.ch, il y a de nombreuses références du plan spécial, des liens, de nombreux documents. Visitez-le régulièrement. La page Facebook Scandales dans le Jura est régulièrement mise à jour, abonnez-vous également.

Nous n’inventons rien malheureusement, nous sommes de simples citoyens qui ont compris que quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire et en menant diverses investigations nous avons découvert quantité d’éléments qui nous ont poussés à combattre cette expérimentation que personne ailleurs ne souhaite sur son territoire. Il est important de bien comprendre la différence entre la géothermie de moyenne profondeur (dite hydrothermale, à environ 2000 milles mètres de profondeur et sans fracturation hydraulique, principalement pour le chauffage) et la géothermie de grande profondeur (dite petrothermale, qui n’en est qu’à ses balbutiements, avec fracturation hydraulique et qui ne produit pas d’électricité à échelle industrielle, seulement des projets de recherches désastreux).

Nous comptons sur votre soutien !

Pour le futur du Canton, pour votre futur et celui des prochaines générations, nous comptons sur vous et sur votre soutien. 

Inscrivez un maximum de personnes via notre site, c’est le Canton dans son entier qui sera touché par ce projet, pas uniquement quelques communes. Le Jura est petit en superficie, ne l’oubliez pas et n’attendez pas que vos maisons soient fissurées ou plus pour réagir, il sera trop tard. 

Newsletter Du 28 Octobre 2023

*|MC_PREVIEW_TEXT|* Texte RFJ: “Des entreprises ont boycotté la réunion sur la géothermie, la séance d’information sur la géothermie profonde organisée lundi soir à destination des industriels

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