Le dimanche 21 janvier, dans NZZ am Sonntag, il y avait un article consacré à l’expérimentation de Haute-Sorne.
Voici les questions qui nous ont été posée et les réponses (en français) :
NZZ: En tant qu’opposant au projet, que pensez-vous de l’enquête prévue ?
CRJ: Que le Maire ne tient pas ses promesses électorales (par écrit et sur l’honneur, de tout mettre en oeuvre légalement pour que ce projet soit stoppé) et qu’il cherche un moyen de s’en défaire en organisant un sondage folklorique, inutile et non crédible aux frais du contribuable.
Tout simplement du grand n’importe quoi, qui démontre encore une fois, que nous avons à faire à des autorités communales et cantonales, totalement incompétentes et larguées sur le sujet de la géothermie profonde expérimentale en Haute-Sorne.
NZZ: Que pensez-vous du fait que cela ne devrait avoir lieu qu’en avril, soit peu avant le forage d’exploration de mai ?
CRJ: Tout aussi ridicule que l’organisation de ce sondage, on se moque complètement de la population !
NZZ: Les opposants au projet envisagent-ils de nouvelles formes de résistance ? Lequel?
CRJ: Il y a plusieurs groupes d’opposants, nous ne connaissons pas leur programme.
Notre association, Citoyens Responsables Jura, combat ce projet au niveau juridique et informe la population de ce que les promoteurs ainsi que les autorités, n’expliquent pas à la population sur les nombreux dangers qu’occasionnent ce genre d’expérimentations non maîtrisées et dangereuses.
Notre rôle s’arrête là.
NZZ: Les opposants au projet envisagent-ils de nouvelles actions en justice contre le projet envisagé ?
CRJ: Nous avons plusieurs pistes que nous dévoilerons en temps voulu, il y a beaucoup d’éléments et d’agissements discutables de la part des promoteurs et des autorités.
La population, et nous l’espérons, la presse, ne sont pas au bout de leurs surprises avec cette expérimentation qui bénéficie d’un énorme pactole de la Confédération (90 millions) complètement indécent en rapport avec le peu de production uniquement espérée et non fondée ainsi qu’une durée de vie complètement ridicule et aléatoire !
De plus, la géothermie profonde petrothermale ne fait partie d’aucune stratégie énergétique en Suisse, elle n’est au programme d’aucun plan climat.
Nous pensons qu’il s’agit d’un énorme leurre pour pouvoir expérimenter le sous-sol comme le veut les objectifs de la stratégie 2022 de la Confédération.