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Mise au Point RTS

Un bon reportage de l’émission Mise au Point.

Toutefois certains intervenants, en faveur du projet, ne sont, comme d’habitude, pas honnêtes:

Un bon reportage de l’émission Mise au Point.

Toutefois certains intervenants, en faveur du projet, ne sont, comme d’habitude, pas honnêtes:

Tout d’abord Olivier Zingg:

Il parle d’une tour de forage « d’une quarantaine de mètres » alors que dans le permis il est clairement indiqué 70m ! Une belle différence tout de même….

Il parle d’un forage à 4km, alors que c’est bien 5km, voir plus, qui est prévu !

Lorsque le journaliste lui pose la question de savoir si les gens qui disent géothermie profonde = sismicité ou tremblements de terre ont raison, Olivier Zingg, comme à son habitude, contourne la question et donne une explication alambiquée à outrance, mais il ne répond pas à la question ! On voit bien la transparence…

Oliver Zingg toujours, explique qu’ils ont retenu les leçons de Bâle, mais il ne parle pas de St-Gall, Pohang (dont Geo Énergie Suisse et le SED étaient impliqués via le projet Destress 2020) ni Vendenheim en Alsace. Bref question crédibilité c’est un zéro pointé ! 

Ce même personnage continue ses balivernes en parlant de stimulation hydraulique alors qu’il s’agit bien de fracturation hydraulique comme indiqué dans différents documents fédéraux. Notamment le document « Fracturation hydraulique en Suisse », page 55, sous Jura. On ne peut pas être plus clair !

(Voir photo du document en premier commentaire).

Il oublie aussi de préciser, lorsqu’il parle de Bâle, que c’était 1x 12980m3 d’eau qui ont été injectés et qu’ici, ils vont faire plusieurs « petites » stimulations… mais pas si petites que ça, puisque ce sera 30x 12980m3 d’eau selon le plan spécial, soit 30x plus qu’à Bâle et Pohang !!!

Et que dire de la prestation de David Eray ? 

Dans ce reportage, on remarque qu’il n’est pas à l’aise, ne répond pas aux questions et ne dit pas la vérité : non ce n’est pas le Gouvernement qui a le droit de stopper le projet selon la nouvelle convention signée de ses propres mains, mais un comité de patronage désigné par la Confédération (grand soutien au projet) et la RCJU. 

Sur les probables 5 voix délibératives, il ne devrait y en avoir qu’une ou deux jurassiennes (au vu des exigences de l’annexe F). 

Donc selon l’article 25 de la nouvelle convention:

Il est indiqué qu’en cas de sismicité observée, le protocole d’arrêt des opérations de stimulation est immédiatement appliqué. C’est le freinage d’urgence, ensuite on repart en roulant moins vite (mais toujours à l’aveugle et distance), c’est la mitigation ! 

En cas de divergence entre la RCJU et GES, les parties doivent, après une médiation dirigée par le comité de patronage (CP), se soumettre à la décision … du CP !!! 

Le but de cette médiation est déjà défini dans la nouvelle convention: « même en cas de situation altérant significativement la sécurité du projet, les parties feront preuve de diligence raisonnable pour intégrer ces nouvelles circonstances… en vue d’en garantir une réalisation sûre et pérenne. » 

Bref… on continue de rouler jusqu’à ce que la grande catastrophe arrive et c’est à ce moment là que le projet s’arrêtera… peut-être ! 

Les dégâts, eux, pourraient se poursuivre sur des décennies.


Voir le reportage

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