Informations du 28 juin






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Autorisation confirmée pour la géothermie profonde à Haute-Sorne

Cette décision ne nous surprend pas !

Quoiqu’on dise, quoiqu’on plaide, quels que soient nos arguments, le Gouvernement – ou ce qui en tient lieu – a décidé de rejeter toutes nos requêtes quelles qu’elles soient. 

Preuve en est: il nie la qualité de CRJ dans le seul but de ne pas avoir à traiter l’affaire au fond.

Selon la SPC, il n’y a plus de permis ! 

Il n’y a plus qu’un plan spécial. 

Evidemment, le Canton nous dirait l’inverse si le délai de péremption du plan spécial était de deux ans et non de dix ans : il n’y a plus de plan spécial ; il n’y a plus qu’un permis.

Pourtant, dans la nouvelle convention signée l’année passée entre les promoteurs et le Gouvernement, il est pourtant bien indiqué un permis de construire. 

Ce n’est pas le seul exemple où figure ce permis ! 

Tout récemment, dans une interview, le directeur de GES parle bien du permis dont on nous dit qu’il n’existe plus !

Les cinq ministres veulent faire construire une centrale expérimentale de géothermie profonde sur la base d’un permis périmé. Tout simplement absurde et intolérable.

Nous n’en resterons pas là !


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Renforcement de l’encadrement pour le projet de géothermie à Haute-Sorne

A quoi sert donc réellement ce fameux comité de patronage, qui n’est pas une surprise, puisqu’il est bien cité dans la nouvelle convention entre Géo Energie Suisse SA (GES) et la République et Canton du Jura (RCJU) de 2022 ?

 

Tout d’abord, contrairement à ce que certains s’évertuent à faire croire, ce n’est pas le Gouvernement qui a le droit de stopper le projet selon la nouvelle convention signée de ses propres mains, mais un comité de patronage désigné par la Confédération (grand soutien au projet) et la RCJU.

 

Sur les probables 5 voix délibératives, il ne devrait y en avoir qu’une ou deux jurassiennes (au vu des exigences de l’annexe F). 

 

Donc, on vous explique, selon l’article 25 de la nouvelle convention:

 

Il est indiqué qu’en cas de sismicité observée, le protocole d’arrêt des opérations de stimulation est immédiatement appliqué. 

C’est le freinage d’urgence, ensuite on repart en roulant moins vite (mais toujours à l’aveugle et distance), c’est la mitigation ! 

 

En cas de divergence entre la RCJU et GES, les parties doivent, après une médiation dirigée par le comité de patronage (CP), se soumettre à la décision … du CP !!! Eh oui

 

Le but de cette médiation est déjà défini dans la nouvelle convention: 

 

« même en cas de situation altérant significativement la sécurité du projet, les parties feront preuve de diligence raisonnable pour intégrer ces nouvelles circonstances… en vue d’en garantir une réalisation sûre et pérenne. » 

 

Bref… on continue de rouler jusqu’à ce que la grande catastrophe arrive et c’est à ce moment-là que le projet s’arrêtera… peut-être ! 

 

Les dégâts, eux, pourraient se poursuivre sur des décennies.

 

Vous avez compris donc à quoi sert réellement ce comité de patronage ? 

 

Et à entendre son président ici: https://www.rfj.ch/Scripts/Index.aspx?id=7713031(https://www.rfj.ch/Scripts/Index.aspx?id=7713031), lorsque le journaliste lui pose, par deux fois, les questions sur le déni de démocratie, vous remarquerez à qui on a affaire ! 

On ne reviendra pas sur les connaissances lacunaires du sujet par ce Monsieur, notamment lorsqu’il compare le projet de Riehen à celui de Haute-Sorne.

Donc en résumé, le comité de patronage n’est pas là pour la population, mais pour que le projet continue coûte que coûte. Une véritable mascarade ! 

 

Et le Gouvernement n’a, selon cette nouvelle convention, pas le pouvoir de stopper le projet quand il le souhaite, contrairement à ce qu’il fait croire ou pire, à ce qu’il croit !


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Communiqué de presse : Géothermie – Non réponse du Gouvernement à une question du Parlement

Lors de la séance du Parlement de ce mercredi 21 juin, le Ministre David Eray a été pour la énième fois interpellé par un député sur la question brûlante du projet de géothermie profonde petrothermale prévu en Haute- Sorne. 

Des militants de CRJ étaient pacifiquement groupés devant le Parlement pour l’occasion.

Le député Pierre-André Comte souhaitait éclaircir certains points concernant la Commission de suivi et d’information récemment nommée pour accompagner le projet. 

M. Eray a refusé de répondre au motif de « menaces qui visent son intégrité, respectivement des menaces de mort ».

CRJ condamne avec la plus grande fermeté ces menaces ; elles sont absolument inadmissibles et doivent être sanctionnées par la justice pénale – si leur existence est établie.

Mais CRJ condamne tout aussi fermement les insinuations calomnieuses qui commencent à courir et selon lesquelles elle serait à l’origine de ces menaces ; elle se réserve la possibilité de saisir la justice pénale.

CRJ peine aussi à voir en quoi de telles menaces justifient qu’un ministre ne réponde pas aux questions d’un député : il s’agit d’un devoir constitutionnel, dont il ne peut s’affranchir pour des motifs de convenance personnelle aussi légitimes soient-ils. 

C’est le lieu de rappeler que le Gouvernement a laissé lettre morte, au mépris de ses devoirs constitutionnels, une motion parlementaire demandant l’arrêt du projet.

De manière générale, la stratégie choisie dans ce dossier qui consiste à esquiver systématiquement les questions dérangeantes s’avère stérile et délétère : stérile, parce qu’elle empêche un débat ouvert et démocratique ; délétère, parce qu’elle attise les tensions déjà très vives.

Le projet-pilote de géothermie empoisonne la vie publique cantonale depuis trop longtemps. 

Vu la tournure des évènements, CRJ invite solennellement le Gouvernement à prendre ses responsabilités et, dans l’intérêt de la population jurassienne, à abandonner ce projet.

A lire absolument 

Sous le coup des menaces de mort – évidemment inadmissibles si elles devaient être prouvées – qui lui auraient été adressées, le Ministre David Eray prétend avoir « peur pour nos institutions qui ne fonctionnent plus correctement à propos d’un projet conforme au droit ».

Il faut être bien naïf pour penser qu’une telle affirmation sera naïvement crue par 70’000 Jurassiens.

Il faut aussi ne pas avoir froid aux yeux pour proférer une telle énormité les yeux dans les yeux.

Celui qui dit cela est le même…

 … qui a octroyé un permis de construire en lieu et place de la Commune de Haute-Sorne pourtant compétente…

… qui, ce faisant, a foulé cette institution qu’est l’autonomie communale…

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… qui a octroyé une autorisation en lieu et place d’une concession pour l’utilisation du sous-sol…

… qui, ce faisant, a foulé au pied cette institution qu’est l’inaliénabilité du domaine public jurassien…

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… qui a laissé lettre morte la motion d’un député demandant l’arrêt du projet de géothermie…

… qui, ce faisant, ne respecte pas cette institution, « principal représentant du peuple », qu’est le Parlement…

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… qui refuse de réviser la loi cantonale sur les mines malgré un engagement pris dans ce sens devant le Parlement…

… qui, ce faisant, ne respecte toujours pas cette institution, « principal représentant du peuple », qu’est le Parlement…

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… qui refuse de répondre à une question d’un député sous des prétextes de convenances personnelles…

… qui, ce faisant, ne respecte encore une fois pas cette institution, « principal représentant du peuple », qu’est le Parlement…

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… qui ose accuser dans les médias, par populisme, un député d’attiser les tensions et la haine au simple motif qu’il s’oppose au projet de géothermie…

… qui, ce faisant, encore et encore, ne respecte pas cette institution, « principal représentant du peuple », qu’est le Parlement…

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… qui accepte qu’un protocole de fissures non conforme aux engagements pris soit soumis aux propriétaires…

… qui, ce faisant, ruine la confiance dans les institutions…

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… qui accepte la non-divulgation de la police d’assurance destinée à couvrir les dégâts que causera le projet de géothermie…

… qui, ce faisant, ne garantit pas la transparence des institutions…

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… qui accepte qu’un juge s’arroge le droit de refuser au peuple de voter sur une initiative demandant l’interdiction de la géothermie profonde…

… qui, ce faisant, nie les institutions démocratiques et les droits de son souverain qu’est le peuple…

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… qui interdit à une Commune de consulter le peuple sur le projet de géothermie…

… qui, ce faisant, nie à nouveau les institutions démocratiques et les droits de son souverain qu’est le peuple…

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… qui ne répond pas aux demandes d’un grand nombre de ses concitoyens pour clarifier le projet de protocole de fissures qui leur a été soumis…

… qui, ce faisant, encore une fois nie les institutions démocratiques et les droits de son souverain qu’est le peuple…

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Celui-là, c’est celui qui a oublié qu’un ministre n’est pas élu pour qu’on s’apitoie sur lui, mais pour qu’il prenne ses responsabilités.

M. Eray : Abandonnez le projet de géothermie profonde en Haute-Sorne !


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Newsletter Du 28 Octobre 2023

*|MC_PREVIEW_TEXT|* Texte RFJ: “Des entreprises ont boycotté la réunion sur la géothermie, la séance d’information sur la géothermie profonde organisée lundi soir à destination des industriels

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